Messieurs les Ministres,
L’ensemble des membres du Bureau Exécutif
du Syndicat National des Formateurs et Enseignants du Gabon (SYNAFEG), par ma voix, vous remercie pour nous avoir reçus en audience, en dépit de vos calendriers de travail utilement très chargés.
Sans exagération, en répondant à notre sollicitation, vous démontrez l’intérêt que vous accordez à notre partenariat et affirmez votre attachement au dialogue social, cher au Président de la République,
Chef de l’Etat, S.E Ali BONGO ONDIMBA.
Messieurs les Ministres,
Le SYNAFEG profite de cette occasion qui lui est offerte pour vous féliciter
et vous demande de travailler avec tous les partenaires sociaux du département dont vous avez la charge sans exclusion aucune, ce qui vous permettra d’identifier le partenaire susceptible de vous accompagner dans l’amélioration du
système éducatif gabonais. C’est fort de cette conviction que la structure syndicale que je dirige voit en votre Délégué et vous le dynamisme et le renouveau de l’école gabonaise. Ce nouvel élan
dont nous souhaitons toujours ardemment l’avènement ne saurait être effectif si tous les acteurs du secteur ne partagent pas les mêmes valeurs.
Dans ce sens, le SYNAFEG s’inscrit
sur la voie du syndicalisme de développement, celui qui offre à son partenaire tout ce qui est en son pouvoir pour des actions empreintes d’efficacités, par des propositions, sans démagogie et sans exagération. En somme,
le SYNAFEG se veut une organisation citoyenne et une véritable force de propositions au service de l’école gabonaise.
Messieurs les Ministres,
Le
SYNAFEG a toujours été presque dans toutes les commissions mises en place par la tutelle, à l’instar de la commission de plan de carrières des enseignants pour la réouverture de la filière de
Professeurs d’Enseignement Normal (PAEN) et de la passerelle des Professeurs Adjoints du Secondaire Général et Technique à l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Libreville.
Il
nous revient à ce jour que ce travail est mis aux oubliettes sans en connaitre la raison.
Le SYNAFEG a participé également à :
- la commission bipartite Ministère
de l’Education Nationale- Partenaires sociaux sur l’élaboration des critères spécifiques d’octroi de la Prime d’Incitation à la Performance (PIP),
- la commission
tripartite Ministères Education Nationale-Fonction Publique-Budget pour l’intégration des enseignants du pré-primaire, primaire et ceux du second degré général et technique ;
- la réflexion sur le nouveau système de rémunérations des agents publics mis en place par le Chef de l’Etat.
Cela montre tout le sérieux des propositions que notre
Syndicat donne à son partenaire. Le SYNAFEG appartient à la Dynamique Unitaire Responsable (DURE), qui avait décidé d’accompagner le Gouvernement jusqu'à la fin des assises d’AKANDA.
Messieurs les Ministres,
En nous référant à la gestion de vos responsabilités antérieures, le SYNAFEG affirme avec conviction que vous êtes
capables de trouver des solutions à tous les problèmes du secteur éducatif pour qu’un nouveau vent souffle sur ce secteur dans notre pays.
En tant que partenaire, l’objectif fondamental du
SYNAFEG, comme d’autres partenaires, est d’œuvrer pour une amélioration des conditions de vie et travail des adhérents. C’est fort de cette philosophie que la formation est placée au centre des préoccupations
de notre formation syndicale qui reste convaincue que l’Homme est « l’alpha et l’oméga » du système éducatif, secteur en perpétuelle mutation où la routine, le sur-place,
n’ont pas de droit de cité. C’est pour cette raison que le SYNAFEG vous propose :
- Ø 1)- d’ouvrir deux (2) Ecoles de formation
des Instituteurs à Mouila et à Oyem. Cela pourra combler le déficit d’enseignants pour les structures de l’intérieur du pays ;
- Ø 2)-d’organiser les concours d’entrée à l’ENS pour les Professeurs Adjoints de l’Enseignement Normal et Professeurs d’Enseignement Normal destinés à la formation des instituteurs dans les
écoles de formation nouvellement crées.
Lors de l’organisation du dernier concours, il y a deux ans, plusieurs dossiers d’ enseignants ont été rejetés
à cause de la limite d’âge (50 ans), décision qui ne repose sur aucun fondement juridique.
- Ø 3)-de recruter directement les jeunes gabonais
sortis de l’Université de MASUKU dans les matières scientifiques (S.V.T, Maths et Sciences Physiques) au lieu des expatriés qui coûtent cher à nos finances publiques. Cette solution, si elle est effective, résoudra
le déficit d’enseignants dans ces matières. ;
- Ø 4)- d’harmoniser les coefficients dans toutes les matières pour susciter l’engouement des apprenants sur les enseignements concernés ;
- Ø 5)-d’identifier et réfectionner tous les établissements scolaires délabrés dans tout le pays pour augmenter les capacités d’accueil de nos structures scolaires ;
- Ø
6)-de vérifier l’effectivité de l’intégration des enseignants du pré-primaire, du primaire et du secondaire pour éviter les perturbations de l’année scolaire en cours ;
- Ø 7) de
mettre déjà en place une commission chargée de la journée de l’Enseignant avec toutes les commodités possibles pour corriger les errements de l’année passée ;
- Ø 8)-de doter
tous établissements du primaire des bulletins de notes et des cahiers de situations cibles, car ce problème gêne beaucoup les enseignants dans leurs classes.
- Ø 9)- de terminer dans la Province de l’Estuaire le séminaire
de renforcement des capacités des Instituteurs et Institutrices Adjointes du pré-primaire ayant bénéficié du recrutement direct. Ce séminaire a déjà eu dans les huit provinces du pays ;
- Ø
10)- de freiner les nominations des jeunes enseignants sortis des écoles de formation à des postes de responsabilités car cela cause des problèmes dans les établissements entre les anciens et les nouveaux ;
- Ø 11)-de payer la PIP du deuxième trimestre 2015, les vacations, et le reliquat de la PIP des enseignants oubliés.
Ces maux sont d’ailleurs à l’origine des crises
récurrentes qui fragilisent le secteur éducation.
Messieurs les Ministres,
Comme nous le relevions tantôt, faisons de la promotion du dialogue
permanent, du respect mutuel, du consensus de la sérénité, les outils nécessaires à la contribution de l’école gabonaise.
Le SYNAFEG proclame haut et fort qu’il est favorable
aux réformes qui tiennent compte des réalités et du niveau développement de notre pays. Il vous signifie toute sa disponibilité à vous accompagner pour que votre passage à l’Education Nationale soit
écrit en lettres d’or pour le bien des personnels de cet important pan de l’Exécutif.
JE VOUS REMERCIE