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CABINET DU MINISTRE Directeur de Cabinet : M. Samson de Paul ELLA MBEANG. Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Irma Laure HOBOUYA. Secrétaire
Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Emmanuella Flore ESSONGHE GANGBO. Secrétaires de Cabinet : • M. Wilfried EYEGHE ; • Mme Amélie BIANG
NTOUTOUME. Conseiller Technique Chargé de l’Enseignement Technique et Professionnel et de la Formation Civique : Mme Frédérique BETOE NDONG. Conseiller Technique
Chargé du Premier Degré de l’Enseignement Général : M. Augustin MADOUMA. Conseiller Technique Chargé du Second Degré de l’Enseignement Général :
M. Marc EBE NDOUTOUME. Conseiller en Communication : M. Jacques Fourrier MANGOUMBA MALOULOU. Chargés d’Etudes : MM. : • Gabin Rispal EMORE
MBA ; • Steve Lionnel ESSONGUE MAGANGA. Chargés de Missions : MM. : • Jean Apôtre OBIANG EDOU ; • Jean Philippe NZIGOU. Chef
du Protocole : M. Davy Lionel IROUNGUY MOUCKANY. Aide de Camp : Brigadier Freddy Rolland NZENGUE FILS. Agents de Sécurité : • Sous-Brigadier Aymard
Gatien MAYOGHO IKABANGA ; • Breveté de Police Yvon Garcia NZIKOU DIBOMBY. Chauffeur Particulier du Ministre : M. Junior Bérenger MAKOTY. CABINET DU MINISTRE DELEGUE
Directeur de Cabinet : M. Serge Célestin DELICAT, confirmé ; Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Léa Arlette MASSOUNGA ; Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Audrey Damien RADEGA ANOTHO ; Secrétaire de Cabinet : M. Héry Bernard VOUBOU en remplacement de Madame
Julie MINKUE ; Secrétaire de Cabinet : Mme D’Avila Bénédicte ONGOUNDOU en remplacement de Madame Estella Sonia MASSOUNGA MAMBOUNDOU. Chargé d’Etudes :
Mme Fabiola BABOLI BESSEY ; confirmée Chargé d’Etudes : M. Jarry Clair ZINGA MOUSSIROU. Chargé de Missions : M. Patrick Yvon Ridge MAMBOU ;
Chargé de Missions : Mme Yvette MAVOUNGOU, confirmée. Chef du Protocole : M. Patrick MABIKA MABIKA, confirmé. Aide de Camp : Brigadier
de Police Hugues Ulrich Christ NYDOU ; Agents de Sécurité : • Maréchal des Logis Chef Messi Brice POUNGUI DIVASSA ; • Breveté de Police MOUKETOU MOUKETOU.
Chauffeur Particulier du Ministre : M. Judicaël Eric MIKODJI IPOUMA, Confirmé. INSPECTION GENERALE DES SERVICES Inspecteur Général : Mme Manuella BIYI MINKO.
Inspecteur Général Adjoint, chargé de l’Enseignement : M. Jeannot MESSI. Inspecteur Général des Services Adjoint Chargé de l’Administration :
M. Joachim ONDJILA OGNELE. SECRETARIAT GENERAL Secrétaire Général : M. Valentin MBOUMA ECOLE NORMALE DES INSTITUTEURS DE LIBREVILLE Intendant :
M. Dieudonné ENGWANG BEKALE.
Effectivité et conformité: deux concepts à apprécier par les missionnaires de l'IGS et du SG en 5 jours francs.
M. Laurent EYELE NDONG devisant avec ses hôtes de l'Inspection Générale des Services et du Secrétariat Général en mission dévaluation de l'Effectivité et de la Conformité dans le bassin pédagogique Est de Libreville-Gabon..
Cinq (5) jours suffisent aux missionnaires de l'Inspection Générale des Services (IGS) et du Secrétariat Général (SG) du Ministère de
l'Education Nationale, pour apprécier à juste valeur, deux concepts savamment instruits par le premier Missionnaire du Département ministériel: Effectivité et Conformité. -De l'Effectivité, il faut rappeler à l'opinion que nous sommes encore sous la fièvre de la rentrée scolaire. Plusieurs articulations émaillent ce processus. De la phase de pré-rentrée
administrative à celle de la rentrée réelle des cours dite "Rentrée effective des cours", en passant par "la Rentrée Administrative" qui intervient souvent deux (2) semaines avant la rentrée effective des classes,
la communauté éducative veut s'assurer évidemment de l'Effectivité des cours et surtout de son niveau d'exécution. Officiellement, les apprenants ont repris le chemin de l'école depuis le lundi 30 septembre 2019, soit,
cinq (5) semaines d'apprentissages systématiques conformément à des exigences de l'Approche par les Compétences de Base (APC). Théoriquement, tous les Enseignants et Apprenants devraient se plancher sur la semaine d'intégration
(SI) du 4 au 8 Novembre 2019. Il est de bon aloi pour un Commandant de bateau d'alerter l'équipage sur la trajectoire de l'appareil. C'est
ce qui justifie la présence sur le terrain des Inspecteurs Pédagogiques et autres techniciens du Ministère de l'Education Nationale. -De la Conformité, la
lettre de mission n° 0073 MENFC/IGS du 30 Octobre 2019, prescrit aux missionnaires entre autre, la Conformité des inscriptions, les cas de transfert et les stabiliser. *A
titre de rappel, les inscriptions se plafonnent ainsi dessous désignées: - Au préscolaire 3 000F CFA; - Au Primaire 5 000F CFA - Au Secondaire 10 000F CFA
Aucun Chef d'établissement ne doit excéder (dépasser) le montant prescrit par la tutelle. En cas de présence manifeste de partenaire au développement
telle que l'Association des Parents d'Elèves (APE), le Chef d'établissement doit s'assurer de la nature du projet et surtout de sa faisabilité. * Des
cas de transfert; désormais, les transferts d'un établissement privé laïc vers un établissement officiel sont proscrits sauf cas de force majeure. Ces derniers doivent faire l'objet des dispositions spécifiques pour
des cas sociaux. Au regard de la pertinence de la mission, nous tirons le chapeau à l'initiateur, car, la confiance n'exclut pas le contrôle. Envoyé spécial de la DRPI, Laurent EYELE NDONG, depuis le bassin de l'Orient-Libreville *******************************************************************************************************************
Signature du protocole d'accord JICA-UNFPA
Le Ministre Michel MENGA M'ESSONE entouré des signataires dont Son Excellence M. MASAAKI SATO (extrême gauche)
Dans le cadre de la mobilisation des ressources auprès des partenaires bilatéraux pour le projet de "Lutte contre les grossesses précoces et non désirées dans les provinces du Haut Ogooué
et du Moyen Ogooué", approuvé par le gouvernement japonais, le Ministre de l'Education Nationale, chargé de la Formation Civique et celui de la Santé, en partenariat avec la Représentation de l'UNFPA au Gabon, ont organisé
la cérémonie de signature de protocole d'accord entre le bureau UNFPA-Gabon et l'Ambassade du Japon. Cette cérémonie a eu lieu à Libreville, le jeudi 5 septembre 2019 au cabinet du Ministre de l'Education Nationale sis au
quartier Batterie IV à partir de 11h30'. Ce projet vient renforcer les actions sur l'Education Sexuelle Complète (ESC), déjà menées en faveur des jeunes, dans la province de l'Estuaire
par la Direction Générale de l'Enseignement Scolaire et Normal (DGESN) du Ministère de l'Education Nationale et la Direction Nationale de la Santé Maternelle et Infantile (DNSMI) du Ministère de la Santé. Avec une population estimée à 1,8 millions d'habitants en 2013, dont 54,6% a moins de 25 ans, les adolescents de 15-19 ans constituent 21% de la population féminie en âge de procréer. Au Gabon, la mortalité
maternelle est estimée à 316 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012. Cette mortalité s'explique en partie par les grossesses précoces. Selon le recensement de 2013, 35% des adolescents étaient enceintes
ou l'avait déjà été. Cette fécondité précoce atteint les 59% dans les zonnes rurales. Les grossesses précoces s'expliquent par le manque d'information et d'éducation sexuelle (89% des adolescents
n'ont pas de connaissance sur la période de fécondité, 79% ont une mauvaise connaissance sur le VIH-SIDA), les obstacles juridiques et institutionnels favorisent le mariage forcé et/ou précoce (Au Gabon, l'âge légal
du mariage est de 15 ans pour les filles et de 18 ans pour les garçons). selon une enquête réalisée en 2015 sur la grossesse à l'école, 45% des mères adolescentes ont été confrontées à
des difficultés scolaires, 44% ont redoublé au moins une classe, 8% ont abandonné l'école et 3% en ont été expulsées. Pour ce qui est de la province du Haut Ogooué,
elle possède une population de 250 799 dont 41,5% de femmes; pour une densité de 6,9 habitants au kilomètre carré selon le Recensement Général de la Population (RGPL) de 2013. Les Jeunes représentent 22,8%.
Selon la deuxième enquête démographique et de la Santé (EDSGII), l'indice synthétique de fécondité (ISF) de la province du Haut Ogooué du Haut Ogooué est de 4,9 enfants par femme, ce qui est supérieur
à la moyenne nationale (4,2). Ici, 34,8% des jeunes filles de 15-19 ans ont déjà avorté et 79% d'entre elles l'ont décidé elles-mêmes. La prévalence du VIH-SIDA est de 6,1% pour les femmes et de 1,8% pour
les hommes. Le ratio de mortalité maternelle intra hospitalière était estimé à 7% en 2018 contre 18% pour le premier trimestre de 2019. La population du Moyen Ogooué est, quant
à elle, estimée à 69 287 habitants. selon les statistiques de la Direction Générale de la Prévention du sida, en 2018, 5 provinces sur 9 affichaient une prévalence du VIH supérieure à la moyenne
nationale (4%), dont le Moyen Ogooué (5,8%) et le Haut Ogooué (4,2%). Pour lutter contre ce problème, le gouvernement a adopté un Plan National de Développement Sanitaire qui ambitionne
de faire passer d'ici 2021, la fécondité chez les adolescents, de 28% à 14%. L'objectif du projet de "Lutte contre les grossesses précoces et non désirées dans les provinces du Haut Ogooué et du Moyen Ogooué"
est ainsi de Réduire de 20% le taux de grossesses précoces chez les filles âgées entre 15 et 19 ans dans les provinces du Haut Ogooué et du Moyen Ogooué d'ici 2021. Envoyé spécial de la DRPI, Laurent EYELE NDONG. CSRPP-IPELEN 5/9/19 **********************************************************************************************************************
Signature des fiches bleues des Enseignants
Le Ministre Michel MENGA M'ESSONE et son Ministre Déléguée Yolande NYONDA lors de la signature des fiches bleues des Enseignants présalariés
La mission de recensement des Agents chargés de cours présalariés régulièrement en poste dans les différents bassins pédagogiques du territoire
gabonais porte déjà ses fruits. La preuve, 569 dossiers reçus du Ministère de la Fonction Publique sur 1220 validés, font l'objet d'une signature de
fiches bleues par les principaux responsables du Ministère de l'Education Nationale sous forme de "Guichet Unique" au titre de la première vague. Il est à noter
que les dossiers sont rétrocédés par la Fonction Publique au Ministère de l'Education Nationale sous forme de Fiches Bleues pour authentification des Agents régulièrement en fonction au Ministère de l'Education
Nationale sans fioriture. Trois signatures sont requises par dossier au Ministère de l'Education Nationale à savoir celle du Directeur Central des Ressources Humaines (DCRH),
celle du Secrétaire Général (SG) et celle du Ministre de l'Education Nationale. Un guichet unique qui devrait s'élargir aux trois Ministères concernés par le dossier à savoir: La Fonction Publique, Le Budget
et l'Education Nationale. Sur instructions du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Monsieur Julien NKOGHE BEKALE, le "Dossier Education" doit trouver une solution rapide et apaisée pour le plus grand bonheur de la communauté éducative gabonaise. Les Ministres concernés sont de concert pour un aboutissement heureux
du dossier. Envoyé
spécial de la DRPI, Laurent EYELE NDONG -CSRPP-IPELEN/8/19 ********************************************************************************************************************
Présentation et Installation
L'Expert en NTICE, Monsieur Désiré NJONTU, Enseignant d'Allemand (2e à droite), en pleine séance de vulgarisation de sa nouvelle trouvaille: Application "EMIA" au profit du personnel du Lycée Public Simon OYONO ABA'A de Bitam. Une avancée technologique pour le monde éducatif.
La salle informatique du Lycée Public Simon OYONO ABA'A de Bitam a servi de cadre, ce jeudi 21 février 2019, de 13h à 13h20', pour la présentation de
l'Application Androïde (LPSOA-App) au profit du personnel dudit établissement. Devant l'assistance composée exclusivement du personnel admininistratif et
enseignant du Lycée Simon OYONO ABA'A, Mr Désiré NJONTU, Professeur d'Allemand dans ledit lycée et Spécialiste Google Communication Digitale / Conception d'Applis Androïs, Expert TIC, par ailleurs développeur
de l'Appli LPSOA-APPLI, a échangé avec ses collègues sur les nombreuses fonctionnalités de cet outil très innovant. Il a insisté par exemple
sur les fonctionnalités suivantes : L'application renferme le repertoire téléphonique de tout le personnel de l'établissement. A partir d'elle, les collègues
peuvent consolider leur collaboration professionnelle en échangeant soit directement par SMS ou par Appel téléphonique. Ils peuvent également gérer plus facilement les notes de leurs élèves en ayant un accès
direct au logiciel du Ministère de l'Education Nationale nommé : X-GEST. L'application leur offre aussi l'occasion d'accéder aux portails Internet des Ministères
de l'Education Nationale, de la Fonction Publique. Les sites Internet de la Direction Générale des Examens et Concours (DGEC) ainsi qu'à la Direction des Relations Publiques et Internationales (DRPI) chargée de la Vulgarisation
du système éducatif gabonais sans oublier l'Agence Nationale Gabonaise des Bourses (ANGB). D'autres fonctionnalités, non moins utiles, portent sur la disponibilité
des ressources pédagogiques pour la préparation des leçons, la possibilité de divertissement avec l'accès direct à Whatsapp ou aux vidéos de Youtube. L'assistance émerveillée par cette trouvaille, s'est précipitée de profiter de l'installation gratuite dans les différents téléphones. Mr Njontu a rassuré l'assistance de ce que les données personnelles sont protégées par un mot de passe. Ainsi, l'Application ne tombera pas dans des mains extérieures à l'établissement. Pour terminer, il a partagé les futurs projets avec les collègues, notamment l'invitation des autres établissements à solliciter ces types d'application. Il n'a pas oublié
de parler d'un projet imminent de conception d'une Application pour la ville de Bitam, voire pour chaque ville du Gabon. Envoyé
Spécial de la DRPI dans le septentrion: Laurent Eyele Ndong CSRPP/IPELEN - 02-19 ********************************************************************************************************
Secteur Education
S.E. ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Chef de l'Etat
Mes chers compatriotes, Notre
Nation célèbre aujourd’hui le 58ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Une indépendance qui s’inscrit comme l’acte libérateur où notre peuple a affirmé
son droit à la liberté politique, économique et culturelle. L’indépendance, gage de souveraineté, grâce
à laquelle nous pouvons choisir notre propre voie, notre propre destin. Pour un pays, pour une nation, c’est le droit le plus fondamental, le plus absolu. C’est aussi une responsabilité. La plus grande des responsabilités.
Une responsabilité à la fois individuelle: chaque Gabonaise, chaque Gabonais a des devoirs. Et une responsabilité collective : tous les Gabonais doivent aimer leur patrie et cultiver leur attachement à la terre, aux symboles, aux
traditions, aux grands hommes comme à tous les autres car notre communauté est une et indivisible. Il n’y aurait pas, comme voudraient le penser certains, un bon Gabon et un mauvais Gabon. Il n’y a qu’un seul Gabon. Aimons-le!
Chérissons-le! Préservons-le! Mes chers compatriotes, Défendre l’intérêt général, préserver l’intérêt des Gabonaises et des Gabonais, protéger les intérêts du
Gabon en tant que Nation, c’est avant tout chercher à garantir son avenir. Il est un domaine en particulier où cette transformation
est indispensable, car les choses doivent radicalement changer: c’est l’Education. Au Gabon, l’Education, je n’ai pas
peur de le dire, est sinistrée. Dans ce domaine, nous allons de Charybdes en Scylla ou, si vous préférez, de mal en pis. Des exemples ? Aucune mention très bien, ni aucune mention bien au baccalauréat cette année.
De manière générale, les résultats 2018 du Baccalauréat sont à peine moins catastrophiques que ceux de 2017. ! Face à cette situation, en homme d’Etat, je dois me poser la question : devons-nous
continuer ainsi ? Est-ce cette éducation nationale que nous voulons ? Naturellement non. Il faut révolutionner le système. Il en va de l’avenir de nos enfants. Il en va de notre avenir à tous en tant que Nation.
Nous devons réfléchir aux indispensables réformes structurelles, à mettre en place pour faire en sorte que les Gabonaises et
les Gabonais soient bien formés et puissent intégrer le marché de l’emploi. C’est d’autant plus nécessaire que la bonne formation de nos élèves contribue à l’attractivité des investissements
extérieurs et donc une condition de l’accélération de la création d’emplois dans notre pays. L’éducation
du primaire au supérieur en passant par la formation professionnelle constitue une priorité vitale pour notre pays. Au passage,
posons-nous directement la question de l’efficacité actuelle du système des bourses. Des sommes considérables y ont été investies avec des résultats plus que médiocres au fil des années. Rendez-vous
compte c’est plus de 600 milliards de FCFA qui ont été dépensé entre 2012 et 2018 pour 800 000 bourses distribuées et pour quels résultats. Non seulement le Gabon est l’un des pays en Afrique qui dépense
le plus pour ses étudiants boursiers sans que les résultats ne soient au rendez-vous, mais en plus l’orientation pose problème : 70 % des bourses sont octroyées dans des filières littéraires ou dans les humanités
alors que nous avons davantage besoin de former les jeunes gabonais dans les filières techniques, professionnelles ou scientifiques pour renforcer l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins sur le marché de l’emploi.
Face à ce constat, chaque Gabonaises, chaque Gabonais se rend bien compte que la priorité n’est pas aux revendications salariales dans
l’Education Nationale. Plutôt que de revendiquer régulièrement des augmentations de salaires, de lancer des mots d’ordre de grève, les enseignants, qui ne sont pas les oubliés de la République, devraient
d’abord se soucier de l’avenir de nos enfants. Ils devraient se demander de quoi nous avons besoin pour mieux éduquer la jeunesse
gabonaise, pour mieux la former et pour lui donner les compétences nécessaires pour occuper les emplois d’aujourd’hui et de demain. Notre
système éducatif est en panne. Nous devons le réformer. J’en appelle ici comme ailleurs à une transformation en profondeur car tout doit être remis à plat. Des mesures fortes et immédiates seront prises
! Tout d’abord, une réforme des conditions d’obtention de la bourse. Celle-ci sera désormais attribuée sur la
base de critères sociaux et académiques, autrement dit au mérite et en tenant compte des revenus des parents. Une limite d’âge pour la percevoir sera fixée. En outre, il sera tenu compte, dans la délivrance des
bourses, des besoins de notre économie : Les bourses seront principalement octroyées dans des filières pour lesquels les besoins en termes d’emplois sont nombreux. J’annonce également la mise en place dans les tous prochains jours d’une task (tâche, besogne, travail) force sur l’Education. Celle-ci sera chargée
de faire des propositions fortes, concrètes et d’application immédiate, c’est à dire dès la rentrée prochaine. L’objectif ? Remettre le secteur de l’éducation à flot (au travail)
du primaire au supérieur, créer un lien entre système éducatif et monde de l’Entreprise et revaloriser les filières professionnels et techniques. Mes chers compatriotes, A chacune et à chacun d’entre vous, que
vous soyez sur le territoire national ou à l’étranger, que vous viviez dans une grande ville ou dans un beau village, sachez que partout vous représentez le Gabon, Bonne fête de l’indépendance à tous et à chacun. Que dieu bénisse
notre pays, Vive la République, Vive le Gabon. ***********************************************************************************
Deux Recommandations internationales
M. Stanley Mutumba Simataa, Président de la Conférence Générale de l’UNESCO, et Mme Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO, lors de la signature des récentes Recommandations le 4 avril 2016 au siège de l'UNESCO à Paris en France.
Une cérémonie de signature a été
organisée pour deux Recommandations internationales essentielles sur l'éducation qui reflètent les nouvelles tendances mondiales et viennent appuyer le Cadre d’action Éducation 2030. Le président de la Conférence générale de l’UNESCO, M. Stanley Mutumba Simataa, et la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, ont signé le 4 avril au siège de l’UNESCO
à Paris la Recommandation sur l’apprentissage et l’éducation des adultes et la Recommandation sur l'enseignement et à la formation techniques et professionnels. Ces instruments internationaux essentiels ont été révisés
à la demande des États membres qui souhaitaient qu’ils soient adaptés à la lumière des nouvelles tendances éducatives, sociales, économiques, culturelles et politiques. Les Recommandations ont été
adoptées avec enthousiasme par les États membres lors de la 38ème session de la Conférence générale tenue à Paris en novembre 2015. Ils représentent les outils les plus récents et les plus complets
pour les décideurs, les praticiens, les partenaires sociaux, la société civile et les autres parties prenantes dans ces deux domaines complémentaires. Partout dans le monde, ils serviront à guider la transformation et la
multiplication des opportunités d'apprentissage équitables en faveur des jeunes et des adultes. En particulier, l'adoption de la Recommandation sur l’apprentissage et l’éducation
des adultes (ALE) imprime un élan au renforcement de ce domaine, grâce à la définition de principes directeurs et d’une approche complète, intersectorielle en vue de sa promotion et de son développement dans le
monde entier. La Recommandation sur l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) reflète les nouvelles tendances en matière d’EFTP
grâce à une approche intégrée et holistique de l'éducation et de la formation, assurant ainsi la promotion d'un large éventail de connaissances, d’aptitudes et de compétences nécessaires pour le
travail et la vie courante. L'adoption simultanée de ces deux instruments montre qu’une forte priorité est accordée par la communauté internationale au développement
de l’apprentissage tout au long de la vie. Les instruments soulignent l'importance des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie, de l’apprentissage et de l’éducation des adultes et du développement des
compétences pour assurer une croissance économique inclusive, l'emploi et le travail décent, la réduction de la pauvreté, le bien-être social, l’égalité des sexes et des sociétés apprenantes
durables. L'adoption des instruments intervient au bon moment, car ce sont des ressources précieuses qui viennent appuyer les réformes de politique des États membres, alors même
que débute la mise en œuvre du Cadre d’action Éducation 2030 et plus généralement de l’Agenda 2030 pour le développement
durable. Source: UNESCO/Paris -DRPI_SRPP/LEN-22/04/16 **********************************************************************************************************
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